C'est le passé et le présent qui se mélangent pour former la passionnante histoire culturelle de notre antique cité, tournée irrémédiablement vers l'avenir…
Ces "billets", pour amoureux d'Anduze, n'en sont que quelques modestes reflets.

16 septembre 2012

Paul Chapel : la signalisation par le feu en Cévennes…

Le château de Tornac et sa tour à signaux.
Depuis les temps les plus reculés les hommes n'ont cessé de rechercher les meilleurs moyens de communiquer entre eux le plus rapidement possible. Et si aujourd'hui, grâce aux relais satellite, une simple information peut être transmise quasi instantanément à l'autre bout du monde, les anciens n'en avaient déjà pas moins initié le principe, de façon plus rudimentaire bien sûr, mais avec succès. Les satellites étant, notamment au Moyen-âge, les châteaux, les tours et autres points hauts judicieusement choisis, véritable maillage de relais permettant ainsi une signalisation optimale dans toutes les directions, avec le feu et la fumée comme agents transmetteurs.
Pour nous parler de ce sujet passionnant dont quelques empreintes patrimoniales demeurent encore visibles au sein de notre environnement de plaines et de montagnes, nous avons eu l'honneur et le grand plaisir d'accueillir monsieur Paul Chapel dans le magnifique espace voûté de la salle Ugolin, aux anciennes casernes d'Anduze.
Cela fait une bonne vingtaine d'années que ce spécialiste s'intéresse aux chaînes de signalisation et leurs articulations qui quadrillaient notre région, l'homme de terrain qu'il est allant vérifier sur place ses théories développées sur cartes et plans. Quelques publications sont venues concrétiser ses recherches, devenant ainsi de véritables documents de référence dans ce domaine, malgré quelques controverses entres passionnés inhérentes à ce genre d'études où la spéculation vient de temps en temps combler le manque d'informations documentaires et d'archives…
Pour cette conférence inédite, Paul Chapel avait demandé à son ami Gilbert Calcatelle de venir le seconder, ce qui a doublé notre plaisir. Rien d'étonnant de voir ces deux hommes ensembles, car si nous apprécions Gilbert comme notre " Monsieur dolmen ", ceux qui connaissent un peu cet autre homme de terrain, très érudit, savent qu'il n'en est pas moins intéressé par toutes les périodes de notre histoire et de leurs particularités.
Ce fut une bien belle soirée pour les nombreux amateurs d'histoire et de patrimoine locaux qui s'étaient déplacés !

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