C'est le passé et le présent qui se mélangent pour former la passionnante histoire culturelle de notre antique cité, tournée irrémédiablement vers l'avenir…
Ces "billets", pour amoureux d'Anduze, n'en sont que quelques modestes reflets.

21 avril 2011

Rue Gréfeuille…


Billet particulier que celui-ci avec l’image puissante de cet extraordinaire mascaron venant illustrer mon propos. Ceux qui aiment Anduze savent qu’il orne une fontaine, rue Gréfeuille. A lui seul il exprime différentes facettes culturelles de notre vieille cité.
D’abord celle d’un petit patrimoine magnifique qui résiste, malgré les outrages du temps et des hommes. Ensuite l’Histoire, avec cette expression tourmentée, au cri inachevé, traduisant toute la désespérance de nos époques les plus troublées. D’autres verront peut-être le guerrier Barbare arrogant et dominateur, derrière ce masque de fer. 
A la différence du mascaron célèbre de l’hôtel Montvaillant, place Couverte, celui de la rue Gréfeuille ne raconte pas une légende quant au motif de sa réalisation, mais garde le mystère entier de sa représentation. Depuis son installation, il a du certainement susciter maintes fois aux poètes et artistes, passant par cette ruelle de caractère, l'envie d’exercer leur imaginaire pour essayer de percer le secret de ce visage énigmatique.
A chacun son interprétation mais par contre nous serons tous unanimes sur la beauté du bâtiment d'âge séculaire auquel il s'adosse, chargé du souvenir émouvant des chevaux et des diligences venant s'y abriter. En terminant et pour ma part un seul souhait pour cette belle fontaine désactivée depuis longtemps : celui de revoir un jour son mascaron avec l'eau à la bouche…

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